Relevant que de « nombreux maires » continuent de prendre des arrêtés qui visent à « écarter les personnes sans-domicile – pratiquant ou non la mendicité – des quartiers centraux les plus fréquentés », et ce malgré les victoires judiciaires ces dernières années qui ont condamné cette pratique, 16 organisations de lutte pour les droits de l’Homme et contre la pauvreté appellent la Défenseure des droits, Claire Hédon, à « constater la discrimination indirecte et l’atteinte qui en résulte aux droits des personnes sans abri que constituent ces arrêtés ».
Elles lui demandent « d’interpeller les ministres de la solidarité et de l’intérieur sur cette situation, tout en recommandant aux municipalités [de] mettre un terme » à ces arrêtés « discriminatoires » qui « violent de nombreux droits fondamentaux par leur caractère disproportionné ».
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