« Le confinement a fait de moi : une femme de ménage, une infirmière, une secrétaire administrative, une institutrice, une éducatrice spécialisée et un punching-ball ». Ce témoignage de la mère d'un enfant atteint de troubles du spectre autistique, extrait de l'enquête menée auprès de plus de mille aidants, fin mai, par le Collectif interassociatif pour les aidants familiaux (CIAAF) – composé de dix associations nationales –, illustre les difficultés rencontrées par les proches de personnes handicapées ou âgées pendant la crise sanitaire.
Cette enquête met en lumière le renforcement de l'isolement et l'intensification de l'activité des proches auprès de la personne aidée, ce qui a entraîné fatigue physique et morale pour près des trois quarts d'entre eux. Sur la base de ces constats et des besoins exprimés par les répondants, le collectif demande la mise en place immédiate d'un chèque-répit de 1 000 €, valable un an. À court terme, il réclame des services adaptés et plus d'accompagnement à domicile, ainsi que des solutions de répit avec hébergement.
Notons qu'en 2020, 17,5 millions d'€ sont consacrés au développement de solutions de soutien aux aidants.
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