Pour rappeler « l'indispensable rôle des assistants de service social en milieu hospitalier », leur association, l'Anas, a décidé de publier une tribune « à l'attention des décideurs politiques, pouvoirs publics et institutions ». En effet, « lors de la concertation initiée dans le cadre du Ségur de la santé », ces travailleurs sociaux « ont été oubliés dans la liste des professions exerçant en milieu hospitalier (plus de quarante professions citées) », se plaint la commission santé de l'Anas. « Cela est venu confirmer le manque de considération du gouvernement à leur égard. »
Certes, la négociation a abouti à « une augmentation de salaire de 183 € net » pour ces assistants sociaux, comme pour « tous les agents travaillant en secteur sanitaire des hôpitaux » - ce dont n'ont pas bénéficié d'autres collègues du public ou du privé non lucratif... Mais si l'Anas ne peut « négliger cet accord, il ne correspond ni à leurs demandes ni à leurs attentes ».
Car d'après l'association, la crise sanitaire a mis en évidence, notamment, un manque de « places ou de possibilités de sorties » pour les patients. Et la commission santé espère désormais « plus de temps » pour leur accompagnement. À l'attention des professionnels, en outre, elle réclame « plus d'écoute, de reconnaissance, une juste rémunération, de meilleures perspectives d'évolution de carrière, un plan de formation adapté » ainsi que « les moyens d'exercer les missions confiées ».