Un décret du 22 janvier adapte temporairement les délais de réalisation des visites et examens médicaux par les services de santé au travail du fait de la crise sanitaire. Ce texte s'applique aux salariés du secteur privé ainsi qu'aux personnels des établissements de santé, sociaux et médico-sociaux (ESSMS) relevant de la fonction publique hospitalière (FPH).
Le médecin du travail peut reporter jusqu'à un an la date limite de réalisation des visites et examens qui auraient dû intervenir avant le 17 avril prochain.
Ce report n'est pas possible pour certains salariés vulnérables, parmi lesquels les travailleurs handicapés, ceux âgés de moins de 18 ans, les femmes enceintes, venant d'accoucher ou allaitantes, ou encore les travailleurs de nuit.
Le médecin du travail peut également refuser de reporter la visite dès lors qu'il estime « indispensable » de respecter l'échéance initialement prévue.