La colère monte. Au lendemain de la deuxième rencontre avec Michel Laforcade (chargé d’une mission sur l’attractivité des métiers du social et du médico-social), les fédérations patronales Croix-rouge française, Fehap et Nexem, dénoncent les pistes privilégiées par l’ancien directeur général de l’agence régionale de santé de Nouvelle Aquitaine. Selon elles, « le gouvernement envisage des revalorisations limitées à certaines professions » du secteur privé non lucratif.
Ainsi, « l’orientation choisie est d’identifier un certain nombre de métiers en tension et de ne revaloriser que les professionnels concernés », détaillent-elles, ajoutant que le périmètre des revalorisations ne concernerait que le secteur du handicap.
« La négociation d’un accord de méthode a été proposée pour définir un calendrier de négociation qui ne concernerait que les personnels éducatifs du secteur handicap », confirme FO, qui comme les employeurs, réclame que la négociation soit « globale pour tous les salariés du secteur social et médico-social ».
Syndicats et employeurs espèrent faire entendre leur voix lors de la prochaine réunion, prévue le 3 février.