Le Conseil d'Etat a précisé les conditions de dévolution du statut de réfugié à certaines femmes nigérianes parvenues à sortir d'un réseau de traite des êtres humains.
Par une décision du 16 octobre 2019, le Conseil d'État a jugé que les Nigérianes originaires de l'État d'Edo parvenues à s'extraire d'un réseau de prostitution constituent un groupe social.
La Convention de Genève relative au statut des réfugiés de 1951 prévoit en effet que le statut de réfugié est délivré à toute personne étrangère craignant de subir des persécutions dans son pays d'origine, notamment en raison de son appartenance à un « certain groupe social ».