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La Maison des liens familiaux : un lieu pour renouer

Longs FormatsSophie LE GALL18 avril 2024
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Cet établissement parisien de la Fondation Olga Spitzer ouvre ses portes à différents profils de familles qui traversent des périodes de fragilité ou même de crise aiguë. Son équipe pluridisciplinaire vise l’apaisement de tous et en particulier, le bien-être de l’enfant.

De la grande salle de réunion à la cuisine en passant par les petits bureaux, on remarque les mêmes codes de décoration : des fauteuils rouges à l’assise accueillante, des murs colorés, des stores tamisant la lumière, des livres qui invitent à se poser, des objets de l’enfance, des peluches au baby-foot pour les adolescents… La Maison des liens familiaux (MDLF), gérée à Paris par la Fondation Olga Spitzer, se veut accueillante pour les familles « en crise ».

« Ce confort des lieux n’est pas un détail, commente Clarisse Bompoint, sa directrice. Nous souhaitons que les personnes se sentent en confiance pour parler, se confier, dans, parfois, un contexte de conflit intense. Qu’elles se sentent à l’aise de venir comme elles sont, sans la peur du jugement. À nous d’aller les chercher où elles en sont, afin qu’elles puissent exprimer où elles veulent aller et que nous les y accompagnions ».

Une équipe pluridisciplinaire

Le confort des lieux n'est pas un détail, pour Clarisse Bompoint, directrice de la Maison des liens familiaux. Ici, parents et enfants doivent se sentir à leur aise. Jeanne Frank/Divergence pour Le Media Social

Depuis 2016, une équipe pluridisciplinaire – avocats en droit de la famille, psychologues cliniciens, éducateurs de jeunes enfants, éducateurs spécialisés, médiateurs familiaux, documentalistes, ainsi que du personnel administratif – reçoit parents et enfants rencontrant des difficultés mettant à mal les liens familiaux. Elle accueille également des professionnels en recherche de ressources sur le sujet du soutien à la parentalité (lire notre encadré ci-dessous).

« Notre établissement a pris la suite d’un service de la ville de Paris (direction famille et petite enfance), qui est l’un de nos principaux financeurs, avec la CAF de Paris et le ministère de la Justice. Le projet d’établissement est co-construit avec ces partenaires, nous nous réunissons régulièrement pour faire le point sur notre activité », précise Clarisse Bompoint. 

Des dispositifs divers

La MDLF active différents dispositifs autour de la famille : de simples renseignements juridiques sans rendez-vous, par exemple dans le cadre d’un divorce, des séances de médiation familiale, du soutien à la parentalité, un groupe de parole pour enfants (6-14 ans) de parents séparés…